Réunion du CA du 25 avril 2019

Présents : D. BEJOT, F. BOUDET, C. CAILLIE, A-M. DENIS, M-C. GAUDRIAULT, A. GARNIER, C. LEPOIX, S. LONGEON, J-M. MALLET, M-N. MATHO, P. MATHO, C. RAMBAUD, D. REY, G. ROULLEAU, J. ROULLEAU,
Les membres du C.A ont débattu du bilan des rencontres effectuées depuis l’assemblée générale.
Une délégation du comité a rencontré M. HOELTGEN, le directeur du CHU de Clermont, le 19 mars.

Elle était composée de D. BEJOT, F. BOUDET et J. ROULLEAU.
Une autre délégation a rencontré J. J. FAUCHER le 13 avril. Elle était composée de D. BEJOT, F. BOUDET et S. LONGEON. Le maire de Brioude était assisté de B. SOUCHON, J-L. VACHELARD et M-C. EYRAUD

M.HOELTGEN a indiqué qu’il existe une candidature digne d’intérêt pour le poste de directeur du centre hospitalier de Brioude. J.J. FAUCHER a précisé qu’il y a actuellement 5 candidatures. La nomination par les services du Ministère de la Santé interviendra avant l’été et le nouveau directeur (ou la nouvelle directrice) devrait prendre ses fonctions en juillet.

Les membres du C.A estiment que la situation transitoire actuelle doit cesser au plus tôt car Mme TEINTURIER qui assure l’intérim ne s’occupe pas à plein temps de l’hôpital de Brioude et la logique de concurrence entre établissements induite par l’organisation actuelle du système de santé tend à ce qu’elle privilégie les intérêts de l’hôpital d’Issoire.

L’exemple des consultations avancées de chirurgie l’atteste : 2 spécialistes en assurent au CH d’Issoire et la directrice ne prévoit pas qu’ils viennent aussi en faire à Brioude.

Les membres du C.A décident de demander à rencontrer le futur directeur dès sa prise de fonctions afin de faire avancer les dossiers touchant à l’hôpital.

Le directeur du CHU se déclare disposé à accueillir l’hôpital de Brioude dans le GHT 63 si le tribunal administratif annule le rattachement du CHB au GHT 43. Il se dit personnellement favorable à la mise en place d’un GHT Auvergne regroupant tous les hôpitaux de la Région.

Le Ministère de la Santé ne semble pas hostile à ce que le périmètre actuel des GHT puisse faire l’objet d’une évaluation. Certains textes officiels y font allusion.

Les membres du C.A décident de proposer au conseil de surveillance de l’hôpital qu’il vote une délibération demandant la révision du périmètre des GHT 43 et 63. Ils décident également de proposer à la commission médicale d’établissement qu’elle se prononce dans le même sens. 

Lors des rencontres avec le directeur du CHU et le maire de Brioude, les représentants du comité ont avancé l’idée de créer un axe de coopération et de mutualisation entre les hôpitaux de Brioude, Issoire et Saint-Flour et de revivifier autour de cette perspective le réseau des 3 villes.
M.HOELTGEN s’est dit intéressé par cette proposition. 
J.J. FAUCHER s’est dit sceptique : la relance du réseau des 3 villes aurait selon lui peu d’effet car il estime que les médecins d’Issoire ne sont pas très disposés à coopérer avec leurs collègues de Brioude.
Les membres du C.A décident de continuer à défendre cette proposition car elle peut permettre de pérenniser l’activité des 3 centres hospitaliers.

Lors de leur rencontre avec J.J. FAUCHER, les représentants du comité avaient mis en garde contre le fait que le CHB devienne à terme un hôpital de proximité et soit donc dépourvu de la chirurgie. Le maire nous a précisé que le Ministère envisage d’accorder au cas par cas des dérogations à certains hôpitaux de proximité.
Les membres du C.A estiment que cette possibilité ne garantit pas la pérennité du service de chirurgie à Brioude et qu’il convient d’être très vigilants en la matière.

Au sujet de la médecine de ville, le directeur du CHU juge intéressante l’idée de mettre un place un centre de santé public adossé à l’hôpital de Brioude.
J.J. FAUCHER a indiqué à la délégation qu’il a participé à une réunion d’élus sous l’égide du Ministère de la santé et que les maires des communes dotées d’un centre de santé s’y sont déclarés critiques par rapport à cette structure car il y aurait des difficultés pour les pourvoir en médecins.   
Les membres du C.A. estiment que le numerus clausus fait encore sentir ses effets négatifs.  Il y a par ailleurs un manque d’information des étudiants en médecine sur la possibilité d’exercer leur futur métier avec d’autres collègues en étant salarié dans un centre de santé.

Des réflexions ont actuellement lieu au niveau national afin d’envisager une régulation conventionnelle ; les médecins seraient conventionnés s’ils acceptent de travailler dans une zone sous dense (en grande pénurie de praticiens).
Mais l’association nationales des étudiants en médecine est opposée à la mise en place d’un tel système qu’elle juge « coercitive » et la Ministre ne semble pas encline à engager le bras de fer sur ce sujet.
Les membres du C.A décident de proposer au conseil de surveillance qu’il mandate la directrice par intérim puis le futur directeur de travailler sur la mise en place de consultations de médecine au sein de l’établissement et la perspective de création d’un centre de santé adossé à l’hôpital.

J.J. FAUCHER a indiqué que la phase d’écriture de la charte de cohésion sociale est en voie d’achèvement et que l’embauche d’un coordinateur sera réalisée lorsqu’elle aura été finalisée. Celui-ci travaillera en concertation avec des élus désignés des  Comcom concernées.
Les membres du C.A décident de suivre avec attention l’avancement des travaux et de prendre notamment contact avec Pascal GIBELIN.

Les membres du C.A débattent de l’utilité de postuler les postes de représentants d’usagers dans les divers organismes de concertation lorsqu’ils sont à pourvoir : conseil de surveillance, commission spécialisée pour l’organisation des soins, conférence régionale de la santé et de l’autonomie. Après discussion, ils s’y déclarent favorables.